Quelles sont les tâches journalières qu'un ingénieur de projet doit accomplir en entreprise ?
Commentaires (19)
Quand tu dis ingénieur de projet, tu penses à un secteur en particulier ou c'est assez générique ? Parce que les tâches peuvent vachement varier selon le domaine, non ?
Oui, Stratejik51, tu as raison. Je pensais surtout au secteur industriel, genre construction mécanique ou production. Mais si vous avez des exemples d'autres secteurs, je suis preneur aussi, histoire de voir les différences.
Ok, Lederhand, pigé pour l'industriel ⚙️. Mais du coup, c'est plutôt gestion de projet pur et dur (planning, budget, etc.) ou plus technique (design, tests, mise en œuvre...) ? Ou un mix des deux ? 🤔 Ça m'aiderait à cerner le type de tâches que tu imagines.
Brasseur Vagabond, c'est un peu des deux en fait. Disons que je cherche à comprendre la répartition entre le suivi administratif/budgétaire et la partie plus 'terrain' ou technique. Je me demande si on passe plus de temps sur des tableurs et des rapports, ou sur de la résolution de problèmes concrets sur le projet.
Si tu veux te faire une idée, tu peux essayer de trouver des MOOC sur la gestion de projet. Certains sont assez pratiques et te montrent les outils utilisés, les types de documents à remplir, etc. Ça donne une bonne base, même si c'est théorique.
Excellente suggestion Manon L.
Manon L a raison, les MOOC c'est une super ressource pour ça 👍. Après, pour compléter, tu pourrais aussi regarder du côté des certifications en gestion de projet (PMI, Prince2...). Même si tu ne passes pas la certif, les guides et la doc donnent un bon aperçu des process et des tâches. Et puis LinkedIn Learning, parfois y'a des trucs pas mal aussi 😉.
Mouais, les MOOC et les certifs, c'est bien pour la théorie et le jargon, mais ça remplace pas l'expérience sur le terrain. Et puis, c'est souvent très générique, pas forcément adapté aux spécificités d'une entreprise ou d'un secteur.
Lederhand, t'as raison de nuancer. Les MOOC et certifs, c'est un peu comme les bières industrielles : standardisées et parfois fades. Ça donne une idée, mais ça manque de caractère et d'adaptation locale. Pour avoir les mains dans le cambouis, faut voir la réalité du terrain. Dans l'agroalimentaire où je bosse, un ingé projet jongle constamment entre plusieurs casquettes. On parle souvent de 30% de suivi budgétaire (gestion des coûts matières premières, optimisation des process pour réduire les pertes, etc.), 40% de coordination des équipes (production, qualité, maintenance) et 30% de résolution de problèmes techniques (nouvelles recettes, adaptation des équipements, respect des normes d'hygiène). Ce que je remarque, c'est que la part technique prend souvent le dessus quand les marges sont serrées. Si t'as un projet avec un budget confortable, tu peux te permettre de sous-traiter certaines tâches et de te concentrer sur le suivi. Mais si tu dois gratter chaque centime, tu vas forcément être plus impliqué dans la recherche de solutions concrètes. C'est un peu comme brasser sa propre bière : tu maîtrises chaque étape et t'es plus réactif aux imprévus. Et puis, faut pas oublier la communication. Un bon ingé projet doit être capable d'expliquer des concepts complexes à des interlocuteurs variés, du directeur général à l'opérateur de ligne. C'est un peu comme un sommelier qui doit vulgariser les arômes d'un vin pour un novice.
C'est exactement ça, Brasseur Vagabond ! Ton analogie avec la bière artisanale est top. Et pour insister sur le côté communication, je pense que la capacité à bien reformuler les choses, à adapter son discours selon la personne en face, c'est hyper important. Savoir expliquer un problème technique de façon claire à quelqu'un qui n'y connaît rien, c'est une compétence clé. J'ai vu des projets patiner complètement juste parce que les infos ne circulaient pas bien entre les différents acteurs.
Clair, Manon. C'est la clé pour que tout le monde tire dans le même sens. Sans une communication limpide, même le meilleur plan peut se casser la figure.
Stratejik51, tellement vrai ! J'ajouterais que cette communication, elle doit être autant *verticale* (vers la direction) qu'*horizontale* (avec les équipes). Souvent, on se concentre sur le reporting aux chefs, mais on oublie de bien informer ceux qui sont sur le terrain. Et là, c'est la cata assurée.
Bon, si je récapétule un peu, on a déjà pas mal d'infos intéressantes. Au départ, j'ai posé la question des tâches quotidiennes d'un ingé projet, surtout dans l'industriel. On a ensuite discuté de la part entre l'aspect administratif/budgétaire et le côté plus technique. L'idée des MOOC et des certifications a été lancée, mais nuancée par rapport à l'expérience concrète. Brasseur Vagabond a bien détaillé sa propre réalité dans l'agroalimentaire, en insistant sur l'importance de la communication à tous les niveaux 🗣️. Manon L a renchéri sur ce point, en soulignant la nécessité d'adapter son discours. Bref, c'est un métier polyvalent où la communication est une compétence clé 🔑. C'est un bon résumé je trouve. 👍
Parfait résumé !
Super récap Lederhand. Si tu veux un exemple concret, j'avais vu cette vidéo d'un directeur de projets chez Castelis qui expliquait bien son quotidien.
Denis - Directeur de projets chez Castelis[/video]
Ca peut te donner un aperçu supplémentaire des tâches et des responsabilités.
Merci beaucoup pour le partage de la vidéo, Stratejik51 ! Je vais regarder ça attentivement.
Merci Stratejik51 pour le lien, je vais checker ça. C'est toujours intéressant d'avoir des retours d'expériences concrètes comme celle-ci. J'espère que ça complètera bien les infos qu'on a déjà échangées.
C'est cool que tu aies trouvé cette vidéo, Stratejik51. Et pour Lederhand, un truc qui peut aussi être intéressant, c'est de te renseigner sur les outils de gestion de projet utilisés dans différentes entreprises. Y'en a plein (MS Project, Asana, Trello, etc.), et maîtriser un ou deux de ces outils, ça peut vraiment te faciliter la vie au quotidien. En plus, ça montre que t'es proactif et que t'as envie de te familiariser avec les méthodes de travail courantes. C'est un peu comme choisir son matériel de brassage : y'a pas une solution unique, mais trouver les bons outils, ça fait gagner du temps et ça améliore le résultat final.
Je suis d'accord avec Brasseur Vagabond. Les outils c'est top, mais faut pas que ça devienne une usine à gaz non plus ! Faut choisir ceux qui correspondent vraiment aux besoins du projet et de l'équipe. Sinon, c'est contre-productif.
Je me demandais, pour ceux qui bossent comme ingé projet, quelles sont vos tâches typiques au quotidien ? Je suis en train de me renseigner sur ce job et j'aimerais bien avoir une idée concrète de ce que ça implique, au-delà des descriptions de poste un peu vagues qu'on trouve souvent.